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Vizzles kickstarter : la série 13

Vizzles series 13

Trois puzzles. Trois mondes. Trois occasions de te perdre pendant des heures dans un univers aussi dense qu’un jeu vidéo narratif ou une fresque animée. Vizzles revient sur Kickstarter avec une Série 13 qui ne joue plus seulement sur l’illustration, mais sur l’interaction. Ces puzzles ne sont pas faits pour être simplement terminés. Ils sont faits pour qu’on y retourne, qu’on en parle, qu’on en tire des histoires. Parce qu’ici, finir le puzzle ne signifie pas que c’est fini.

Une nouvelle manière de puzzler

Dans le paysage de plus en plus saturé du jigsaw puzzle, Vizzles se taille une place à part. La Série 13 ne cherche pas à séduire les amateurs de paysages paisibles ou les nostalgiques de natures mortes. Elle vise ceux qui veulent plus. Plus de narration. Plus de jeu. Plus d’ambition. La promesse : trois puzzles à la frontière entre le casse-tête, le jeu de société et la bande dessinée visuelle.

Les titres sont déjà parlants : Dinosaur Island, Alphabet City, Bark Park. Chacun est un terrain de jeu foisonnant, conçu par des illustrateurs qui pensent comme des level designers. Sam Milham, fondateur et cerveau créatif de Vizzles, a encore une fois poussé l’exigence plus loin. Il est rejoint ici par deux illustratrices aux styles marqués : Liz Orton et Kelsey Robinson. Ensemble, ils livrent trois univers qui ne se contentent pas d’être beaux : ils sont jouables. Littéralement.

Prenons Dinosaur Island. Ce n’est pas juste une île peuplée de dinosaures. C’est un parc thématique où chaque espèce est placée dans un habitat unique, où les personnages humains vivent de mini-aventures burlesques, où les détails visuels racontent l’accident, la découverte, la panique ou la routine. C’est Jurassic Park dessiné avec l’ironie d’un Pixar et la minutie d’un Where’s Waldo sous stéroïdes. Tu poses une pièce, tu souris. Tu en poses dix, tu comprends une histoire.

Jouer au puzzle après l’avoir terminé

C’est peut-être là le vrai twist de cette Série 13 : le puzzle devient un jeu après avoir été assemblé. Chaque visuel est truffé de micro-objectifs, de mini-quêtes. Sur Alphabet City, tu peux chercher chaque lettre, repérer des références pop culture, trouver des personnages récurrents dans les scènes. C’est un peu comme une ville imaginaire où chaque bâtiment, chaque panneau publicitaire, chaque passant participe à une vaste narration urbaine.

Sur Bark Park, le ton est plus léger, mais pas moins riche. Des dizaines de chiens de races différentes, chacun avec son activité, son propriétaire, son moment de gloire ou de honte. Un chien vole une glace, un autre fait du yoga, un troisième creuse un tunnel. C’est vivant, drôle, et tellement bien structuré que l’on pourrait presque créer une fan-fiction canine à partir du puzzle terminé.

Cette approche change tout. Contrairement à un puzzle classique, que l’on range une fois terminé (ou que l’on colle sous verre), les Vizzles donnent envie de rester posés dessus, comme on explore une map géante dans un open-world. On invite des amis à regarder, à jouer, à interagir. Et ce n’est pas un hasard : cette série a été pensée comme un jeu social autant qu’un objet artistique.

Qualité matérielle, production indépendante et ambition d’auteur

À l’heure où beaucoup de puzzles de crowdfunding sont produits à la chaîne avec un design sous-traité à la dernière minute, Vizzles joue la transparence et la constance. Chaque illustration demande plus de 200 heures de travail. Les puzzles sont imprimés sur un papier mat double couche, montés sur un carton épais, avec une coupe précise et durable. Le format reste en 1000 pièces — exigeant mais accessible — et les boîtes sont conçues avec finition spot UV, pour un rendu haut de gamme.

Il n’y a pas de surpromesse. La team Vizzles, c’est trois personnes. Ils font tout eux-mêmes, de la DA à la logistique. Et pourtant, les précédentes campagnes Kickstarter ont toutes été livrées dans les temps. La Série 13 ne dérogera pas à cette logique artisanale mais rigoureuse : le stock est prévu, l’impression déjà lancée, la distribution gérée avec Great Games.

Côté prix, le early bird propose un puzzle à environ 27 €, avec des frais de port dégressifs selon le nombre de boîtes. Les backers habituels ne prennent jamais un seul puzzle, et pour cause : les visuels fonctionnent comme un triptyque. La tentation de collectionner est presque inévitable.

Pourquoi Vizzles reste à part

Le puzzle est devenu cool ces dernières années, mais peu de marques creusent réellement l’aspect narratif, immersif ou ludique. Vizzles le fait avec cohérence, exigence et respect du joueur. Là où beaucoup se contentent de surfer sur des tendances illustratives ou de copier l’esthétique Instagram, cette marque australienne creuse un sillon unique, entre art visuel, jeu narratif et design d’expérience.

Et cette Série 13 est probablement la plus aboutie à ce jour. Pas seulement pour ses visuels. Pas seulement pour la qualité du matériel. Mais parce qu’elle comprend quelque chose que peu d’éditeurs de puzzles ont intégré : le puzzle n’est pas juste un loisir solitaire. C’est un support de narration, de jeu, d’interprétation collective. Un objet que l’on explore, que l’on raconte, que l’on habite.

Avec Vizzles, on ne se contente plus d’assembler. On vit dans le puzzle.

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